Le monde de la finance n’est pas étranger à la controverse, et les récentes faillites bancaires ont beaucoup attiré l’attention. Les analystes et les initiés de l’industrie sont divisés sur la nature des incidents – certains allèguent une attaque coordonnée contre les banques, tandis que d’autres rejettent ces allégations comme des théories du complot sans fondement.
Les partisans de la théorie de l’attaque coordonnée soutiennent que la crise qui a fait tomber SVB Financial Group, Signature Bank et Silvergate Capital n’est pas une coïncidence, mais plutôt le résultat d’une action délibérée et ciblée des régulateurs américains.
Les analystes de Weiss Ratings, ainsi que l’ancien représentant américain Barney Frank et Rep. Tom Emmerfont partie de ceux qui soutiennent que ces trois banques, connues pour avoir des relations commerciales avec le marché de la cryptographie, ont été pointées du doigt par les régulateurs fédéraux qui détestent la cryptographie.
Il existe une autre théorie, celle d’une crise plus large du système financier. Ses partisans affirment que l’effondrement de la Silicon Valley Bank a été déclenché par une panique bancaire classique, les clients retirant leur argent avant l’intervention des régulateurs américains. Cela a entraîné une réaction en chaîne qui a touché d’autres banques, dont Signature, qui avait un ratio inhabituellement élevé de dépôts non assurés. La First Republic Bank était également au bord du gouffre alors que les clients retiraient leurs dépôts.
La crise a également eu un impact sur les nombreuses startups qui s’appuyaient sur Signature Bank et Silicon Valley Bank pour les services financiers, jetant le doute sur leur avenir.
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Les efforts de sauvetage des banques centrales et du secteur bancaire ont été considérables. Les banques ont emprunté un montant record à la Fed, battant des records établis lors de la crise financière de 2008. Les efforts de sauvetage indiquent des problèmes plus profonds au sein du système financier plutôt qu’une attaque ciblée contre des banques spécifiques.
“ Le montant de la mauvaise gestion des entreprises est stupéfiant. ”
Quel que soit le camp dans lequel vous vous trouvez, il y a un aspect de la crise bancaire actuelle sur lequel les deux parties s’accordent : l’ampleur de la mauvaise gestion des entreprises est stupéfiante.
SVB, la société mère de Silicon Valley Bank, est la plus flagrante. A déclaré Gavin Magor, un analyste de Weiss Ratings (Divulgation : je suis un sous-traitant à temps plein pour Weiss Ratings.) : « SVB était plongé dans un portefeuille obligataire complètement déséquilibré quand ils savaient ce que la Fed faisait avec les taux d’intérêt. Cela ne reflète pas bien sur eux. En outre, ils savaient que les clients retiraient de l’argent selon les besoins de leur entreprise, mais ont poursuivi leur stratégie d’investissem*nt centrée sur les obligations.»
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Quant au risque systémique, les théoriciens de l’attaque coordonnée et de l’effondrement du système reconnaissent une augmentation du risque économique due à la crise bancaire. Ils ne sont en désaccord que sur ce qui l’a causé.
Juan Villaverde, analyste senior de Weiss Ratings, a déclaré : « Si vous forcez une banque à fermer par des allégations et des actions semi-coercitives, vous effrayerez les déposants, surtout si vous n’entendez pas un coup d’œil des régulateurs.
“ SVB, Silvergate et Signature ne sont pas des exemples isolés. ”
C’est la nature systémique du problème, et pourquoi Villaverde pense que SVB, Silvergate et Signature ne sont pas des exemples isolés. « Le système bancaire subit des pertes massives sur ses portefeuilles obligataires », dit-il. « Comme nous l’avons appris en 2008, la couverture ne fonctionne pas. Cela ne fait que répartir le risque autour de vous.
Pour les investisseurs boursiers, les échecs de Signature Bank, Silvergate et SVB rappellent les risques liés à l’investissem*nt dans des actions d’institutions financières traditionnelles. Assurez-vous que votre diligence raisonnable est approfondie et évaluez la santé et la stabilité financières de toute institution avant d’investir.
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